Installation performative issue d’une réflexion sur ce qui est considéré comme un drame collectif en Colombie mais aussi dans bien des régions du monde: le déplacement forcé de populations entières à cause des conflits armés. Peur, isolement, danger, mouvement, cohésion sociale, libération, agression, errance, déracinement, sont autant de sentiments contradictoires qui émanent de la puissance symbolique des objets, qui prennent d’autant plus vie que l’artiste convertit son corps en espace de travail créatif lors de performances en direct. Alors que la vidéo intégrée à l’installation nous présente trois survivantes, trois femmes qui transforment la violence en poésie, le traitement artistique des images permet un dialogue renouvelé avec le volet installatif de l’œuvre.
Installation, projection vidéo, performance. Filet de pêche, cheveux artificiels, eau, laine de mouton, objets.
Conception et réalisation: Claudia Bernal
Performance: Claudia Bernal avec les artistes invitées : Mariko Tanabe, Emmanuelle Calvé, Nathalie Picard et Zazalie Zed
Son : Thierry Gauthier (dans la version 2016)
Festival de théâtre alternatif (FESTA), Théâtre Varasanta, Bogota, Colombie – 2016
ATGallery, Bogota, Colombie – 2011
Montréal arts interculturels, Montréal, Canada – 2010
Gallery Gachet, Vancouver, Canada – 2010
Centre de fibres Diagonale, Montréal, Canada – 2007