Entre brouillard et cicatrices, résister (2023)

Le processus de création de cette oeuvre interdisciplinaire (installation, vidéo, dessins, performance) m’a conduit, du côté Colombien, vers les hautes montagnes de Sumapaz et Rabanal, la région de Chorro de Oro (Guateque) et le village de Sutatausa. Du côté Québécois, vers la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et Tadoussac. Habiter ces paysages, ces territoires autant géographiques qu’affectifs, m’a permis d’explorer mon propre corps-territoire ainsi que d’autres corps-territoires humains et non-humains avec lesquels je m’identifie comme femme-artiste-immigrante. Le corps est un territoire susceptible de devenir un espace de résistance où d’autres mondes possibles, surprenants et imprévisibles peuvent être créés. Habiter ces espaces nous a permis d’expérimenter différentes façons d’écouter, de marcher, de voir, de toucher, de sentir et de penser. J’ai créer cette œuvre comme un territoire, un corps-territoire de poésie et de résistance fait de textures, de sons, d’images et d’actions.

Cette recherche-création bénéficie du soutien financier du centre de recherche CELAT, cultures – arts – sociétés (Québec) et du Département des arts, de lettres et du langage de l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada)

Conception et réalisation de l’installation : Claudia Bernal

Dramaturgie et performance : Claudia Bernal

Avec la participation de : Yesenia Lagos Nope et Clara Barrera; Claridad Bértola (voix); Sebastián Forero (interprétation de marimba)

Mes sincères remerciements à : Jean-Paul Quéinnec, Karla García Martinez, Juana Rubio et Collectif de femmes immigrantes du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Luz María Rodriguez, Lorena Galindo, Harrison Tobón, Orceny Montañez Muñoz et Harrison Tobón.

SUR GALLERY, commissaire Tamara Toledo, Toronto, Canada – 2024

PRODUIT RIEN, Montreal – 2023

ESPACE 401, Bogotá – 2023

Photos: Paul Litherland